Marie-France Giraudon.
Installation vidéo à 3 canaux, 2017. / Three-channel video installation, 2017.
Un corps s’immerge ; une nouvelle entité émerge, étrange, voire étrangère à nous-mêmes.
Au rythme répétitif de la nage, l’oeuvre révèle un espace propice aux métamorphoses où le corps se fragmente et se recompose. Tout en affirmant leur autonomie, ses parties semblent à la recherche d’une unité perdue, interagissant presque à l’unisson. À partir d’une approche formelle et performative, l’installation s’ouvre sur une dimension introspective et poétique. Le travail physique dans l’eau glisse vers le travail sur soi. À travers la répétition et l’affirmation du geste, le corps féminin expose sa force et sa fragilité, physiques et intérieures.
A body is immersed; a new entity emerges, strange, stranger to oneself.
At the repetitive rhythm of the swim, the work reveals a space conducive to metamorphoses, where the body fragments and recomposes itself. While affirming their autonomy, its parts seem to seek a lost unity, interacting almost in unison. Based on a formal and performative approach, the installation develops an introspective and poetic aspect too, between the physical work and an inner work on oneself. Through the repetition of the gesture, the female body exposes its strength and fragility, physically and internally.
Le bain, installation vidéo à 3 canaux, 4 min 40, (extrait, 2 min 55), 2017. / The Bath, three-channel video installation, 4 min 40, (excerpt, 2 min 55), 2017.